EXPLOREZ

Attiré dès mon plus jeune âge par les métiers artistiques, j’ai commencé mon parcours d’étude par la sélection de l’option Arts plastiques durant mon baccalauréat Économique et Social. Malgré mon manque d’aisance à l’oral, j’ai décidé en Terminale de continuer les cours d’arts plastiques qui avaient lieu en dehors de notre emploi du temps, le mercredi après -midi.
Durant cette année, j’ai décliné la problématique de la confiance envers les médias en présentant 4 projets artistiques diiférentes, à savoir sculpture, photographies, montage photo et dessin.

Avant l’obtention de mon bac avec mention «assez bien» et un 19/20 à l’oral d’arts plastiques en juin 2014, j’ai souhaité poursuivre et me spécialiser dans ce domaine en postulant pour intégrer une mise à niveau en Arts appliqués, à L’ESAAT, à Roubaix, le mois de mars de cette même année.
Malheureusement, je suis resté en liste d’attente pendant deux ans, ce qui a suscité chez moi une phase d’incertitude.
Durant cette période d’attente, j’ai choisi temporairement d’intégrer le marché de l’emploi, en tant que manutentionnaire. J’ai ainsi pu travailler deux longs étés de suite, chez Lesaffre, le leader mondial en levure de panification. En parallèle, je me suis renseigné pour effectuer une mise à niveau en Arts appliqués, et me suis tourné vers une formation à distance équivalente appelée «Prép’art», proposée par Lignes&formation (formation contrôlée par l’État).
L’intérêt de cette formation, malgré qu’elle ne soit pas encadrée, me permettait de continuer à travailler en parallèle. J’ai pu ainsi m’initier à la conception graphique et plastique à travers différentes réalisations : set de table, maquette, tenues vestimentaires, mobilier, sculptures, dessins, notamment. Cela m’a permis de m’investir dans des projets plus élaborés, de structurer ma réflexion, de prendre confiance en moi, et de développer mes capacités à produire ainsi qu’à défendre la qualité de mon travail.

En outre, au cours de cette formation, j’ai eu l’opportunité d’intégrer OVH pendant un mois, en tant qu’agent de production. Mon rôle était de réaliser le montage des pièces nécessaires pour l’assemblage de serveurs. Ce court passage au sein de cette société m’a motivé à reprendre des études encadrées, dans les domaines de l’art, du design et de l’informatique.
En effet, OVH étant spécialiste de l’herbergement de données, j’ai pu notamment étudier les métiers en orbite autour des serveurs informatiques, dont celui de web designer.

C’est dans l’optique d’être opérationnel à tous les niveaux que j’ai envisagé des études de webdesign. J’ai commencé à chercher une formation qualifiante qui me permettrait d’acquérir des méthodes de travail professionnelles, capitales pour réussir dans ce milieu. À cette fin, je me suis inscrit à Pole emploi et, sur la base d’un accompagnement personnalisé de 6 mois, pour les moins de 25 ans, j’ai pu intégrer la formation designer web chez Amigraf.

En effet, ce choix résulte d’une reflexion conduite avec ma conseillère.Ensemble, sur la base d’un bilan de compétences, nous avons axé nos recherches sur mes appétences et les domaines où je souhaitais développer mes connaissances.
Cela m’a conduit, en premier lieu, à passer un examen écrit pour intégrer une formation de Web designer proposée par l’Afpa, que je n’ai pas obtenu. Cependant, j’ai rebondi sur ce nouvel échec, et me suis tourné vers Amigraf en février 2018, où j’ai passé un test écrit. Celui-ci ayant cette fois été concluant, a débouché sur un entretien avec Laury Bossaert, chargée du recrutement des futurs apprenants en Web designer pour la rentrée de 2019.

Ma candidature ayant été retenue, j’ai ensuite postulé auprès de plusieurs entreprises, dans le cadre de la recherche d’un contrat d’apprentissage. J’ai finalement été recruté par l‘École nationale de protection judiciaire de la jeunesse en tant que webdesigner durant une année.